Une information largement partagée dans plusieurs groupes WhatsApp depuis plusieurs jours, affirmant qu’un insecticide mortel est en circulation. Faux, ont témoigné à l’AFC le ministère du commerce et de l’industrie, le ministère de la santé publique et de la population, mais également l’Organisation mondiale de la santé.
Voici la légende : « C’est un produit contre les moustiques mais plutôt, tue l’homme une fois aspergé dans la maison. ». Alors qu’il s’agit véritablement d’une infox.
Vérification:
Joint par téléphone le 23 novembre 2022, Gan-Selé Gbadin, Directeur général de la normalisation et de la qualité au ministère de commerce et de l’industrie, affirme se prononcer après la recherche.
Le jeudi 23 mars 2023, via whatsApp Monsieur Gan-Selé Gbadin a indiqué qu’après la recherche effectuée, cette information est non fondée :
je peux vous assurer qu’à ce jours mes antennes de contrôle ne m’ont pas encore signifié la présence de cet article sur le territoire centrafricain. Je n’ai jamais vu ces produits dans nos marchés, donc c’est une information trompeuse ‘’.
Interviewé, Dr Romuald Junior Ouefio, Médecin militaire et Directeur de la pharmacie des Laboratoires et de médecine Traditionnelle au Ministère de la Santé et de la population nous a précisé:
Aucun cas des maladies ou décès, liées à ce produit n’est signalé ni enregistré dans nos centres de santé hospitalière’’.
Avant de mettre les produits sur le marché, ils doivent nécessairement passer dans un laboratoire pour des vérifications. J’invite à cette occasion les centrafricains de ne pas acheter des produits pharmaceutiques dans des secteurs informels. ‘’ Conclu-t-il.
Dans le même ordre d’idée, nous avons parcouru le site de l ‘ Oms, aucun article n’est publié sur un insecticide mortel qui circule en Centrafrique.
Ces informations fleurissent au lendemain de certaines présumées victimes de tels produits en circulation sur le continent africain. Cependant, après la vérification faite, il ressort qu’aucun insecticide mortel n’est pas en circulation en Centrafrique.
Par Romaric Théophile Gbomandji / Marie Paule Vopiade
Cet article est réalisé dans le cadre du partenariat AFC-Internews financé par USAID. Cependant, le contenu n’engage pas la responsabilité du partenaire.
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