Une rumeur circule de bouche à oreille faisant croire que le traitement antirétroviral guérit définitivement le VIH/SIDA. Faux, ont affirmé à l’AFC les spécialistes ainsi qu’une personne vivant avec le VIH.
Vérification :
Interviewé, Docteur Ouambita-Mabo Roch , Conseiller en santé publique au Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS) dément :
Dire que quelqu’un peut être guérit du VIH/SIDA, après une prise prolongée de l’ARV, c’est archi faux. Quand quelqu’un contracte le virus qui est rempli dans le sang, cela ne peut pas disparaître même s’il prend correctement les ARV pendant 12 mois. Le traitement antirétroviral évite les maladies et les handicaps liés au VIH et sauve des vies.”
Docteure Amity Tatiana, cheffe de Centre de santé de Boy-rabe a également réfuté:
Non, les ARV ne guérissent pas le VIH / SIDA, par contre, ce sont des médicaments qu’on prescrit aux patients pour pouvoir freiner la multiplication du Virus dans l’organe du patient ».
Pour Abel Gueret-Mayanga, président de l’Association Centrafricaines des Doigts Verts victimes du VIH (ACADVS) :
les ARV ne guérissent pas définitivement le VIH. Jusqu’à aujourd’hui, les scientifiques n’ont pas encore trouvé un médicament pour guérir définitivement ce virus. Les ARV sont un traitement adéquat qui bloque la multiplication du virus dans le sang et prolonge la durée de vie de personnes vivantes avec ce virus. Je demande à cet effet à mes paires de faire très attention ».
Selon l’ONUSIDA “Le traitement antirétroviral combiné empêche le VIH de se multiplier et peut faire disparaître le virus dans le sang. Il permet ainsi au système immunitaire du patient de récupérer, de vaincre les infections et d’éviter le développement du sida et d’autres effets à long terme de l’infection à VIH”.
Les antirétroviraux empêchent la multiplication du VIH dans l’organisme des malades, et leur permettent donc d’avoir une vie presque normale, ils ne permettent pas son éradication, et donc la guérison. Une personne vivant avec le VIH qui débute un traitement antirétroviral aujourd’hui aura la même espérance de vie qu’une personne séronégative au VIH du même âge.
Par Princia Yalla/ Romaric GBOMANDJI/ AFC
Cet article est réalisé dans le cadre du partenariat AFC-Internews financé par USAID. Cependant, le contenu n’engage pas la responsabilité du partenaire.
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